Je ne connais personne qui pleure la fin de l’hiver ou celle de l’automne. Les pluies maussades des jours courts de novembre ne font dire à personne « pourvu que ça dure ». Et qui, en mars, se désole devant un banc de neige noire qui fond?
Dissoute dans l’effervescence de la belle saison, la fin du printemps passe plus inaperçue qu’une sexagénaire dans un centre commercial. Dehors, les fleurs de mai se mêlent sans formalités à celles de juin avant de prendre congé dans l’indifférence générale.
Le glas de l’été, lui, est une sentence récurrente. La fermeture des potagers, des terrasses, des fenêtres et des chalets martèle l’inexorable course du temps. Et chaque prolongation enivre comme un cachet d’ecstasy. On aura beau faire sécher ou congeler tout ce qui rappellera les beaux jours, rien ne peut nous préparer à la pluie verglaçante ou à la glace noire de février.
Comme j’aime te lire, Merci Johanne.
LouLou😘
La vita è bella
Envoyé de mon iPad
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J’adore le ton, la prose te va très bien. Moi je dis qu’il faut se botter le derrière pour être dehors le plus souvent possible, peu importe le climat, pour s’inscrire dans la vie des saisons et les apprécier du mieux qu’on peut.
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Merci! Et je partage ton avis sur les saisons, mais l’été, oh, l’été…
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